Si vous regardez en vitesse ce ciel-là, vous
manquerez l’essentiel. Agrandissez-le, et vous y verrez, non pas un goéland,
cette fois, mais un cerf-volant. L’objet volant ainsi identifié est rare dans
le ciel niçois. L’espace y manque, et sans doute aussi la brise adéquate pour en
gonfler le corps. Mais celui-ci trace sa trajectoire au-dessus de la plage de
galets et, le temps d’un feu rouge, j’en ai volé l’image depuis la vitre
baissée de ma voiture.
Vision colorée, joyeuse, qui me rappelle que
je suis vivante.