En vol

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Image de la superbe chaise de l'artiste SAB

mercredi 28 juin 2017

À SAINTE-MARIE-DE-RÉ : HOMMAGE POSTHUME

L'île de Ré est une merveille en soi. La découvrir est un de ces bonheurs que réserve l'amitié. Mais au-delà des évidences, et des cartes postales qui suivent, elle a réservé une grande émotion à celle qui se passionne pour la grande et la petite histoire de la Seconde Guerre mondiale. 



Les barrières de châtaignier qui retiennent 
les dunes et le sable s'appellent des ganivelles.




Quelques roses trémières 
dans toute leur gloire


...En visitant le cimetière de Sainte-Marie-de-Ré, je suis tombée en arrêt devant six tombes, celles de  sept "soldats" britanniques,* dont cinq sont morts le 17 juin 1940 et deux autres le 16 octobre 1942. 

lundi 12 juin 2017

VU PAS VU - RUE PAR RUE (suite et fin).

BALADE SUR L'AVENUE BIECKERT




Cette dernière promenade de la saison, accompagnée par l'historienne niçoise Véronique Thuin-Chaudron, a été l'apothéose de la série, dont les deux comptes rendus précédents figurent sur ce blog. 

Si, comme moi, vous ignoriez tout de celui qui a donné son nom à cette petite et néanmoins magnifique avenue, il est temps d'éclairer votre lanterne. Ce monsieur n'était pas niçois de naissance, on l'aura deviné à son nom. En effet, il était né (en 1837) en Alsace, à Barr très exactement, dans une famille assez modeste. Son père était brasseur, et Émile fera fortune dans la bière, en Argentine, avant de venir acheter un "territoire" en terre niçoise, au  flanc de la colline de Cimiez. 



lundi 5 juin 2017

MA MÈRE, CETTE INCONNUE





  
On savait Philippe Labro fou de l’Amérique, on le connaissait autobiographe sensible*, curieux de tout, homme de lettres, de paroles et d’actualité, on a aimé sa plume rigoureuse, fluide et percutante à la fois – tout cela et plus encore – jusqu’à ce que ce dernier récit intime nous rappelle qu’il est également fils de "Justes Parmi les Nations".

Cela, et son titre, pourrait suffire à notre bonheur : ce "livre de sa mère", pour en paraphraser un autre, ne peut que nous parler, bien sûr – d’autant que l’auteur de ce récit annonce d’emblée que les zones d’ombre qui le constituent sont matière à roman. De fait, c’est l’histoire simple des non-dits familiaux communs à tant d’entre nous dont il va être question.