En vol

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Image de la superbe chaise de l'artiste SAB

lundi 23 mai 2016

EUGÈNE FIDLER - Terres mêlées




C'est avec un émoi tout particulier que j'annonce aujourd'hui sur Gratitude la parution à venir de ce livre qui porte sur mon père, le peintre et céramiste Eugène Fidler (1910-1990). Il sera publié dans la collection Visions d'Art des Éditions Ovadia, et disponible au Festival du livre de Nice, (les 3, 4 et 5 juin prochains) puis partout ailleurs dès la mi-juin.

Écrire "sur" son père est une aventure très spéciale pour un auteur. Celle-ci, forcément subjective, a duré des années, en ce qui me concerne. Ce livre aux multiples entrées est – ainsi que le mentionnera la 4ème de couverture – autant une biographie à tiroirs que des biographies en miroir. Toutefois, je souhaite citer ici mon avant-propos, qui permet d'éclairer le titre choisi pour ce récit épistolaire : 

La technique des terres mêlées est utilisée par certains céramistes. Elle consiste à mélanger plusieurs terres, aux coloris différents. Le résultat ressemble à une sorte de mosaïque. Même si Eugène Fidler ne la pratiquait pas, il m’a paru judicieux d’en épouser la forme pour évoquer, au fil des pages de cette lettre fictive, un artiste pour qui la terre n’avait pas de secrets, ni le ciel de limites.

Ce "beau livre", abondamment illustré, comporte une préface de Jean-Baptiste Pisano, historien de l'art, Directeur d'Études et Maître de Conférences à l'Université de Nice Sophia-Antipolis, qui a porté son regard chaleureux et compétent sur cet artiste de la terre, des matières et des couleurs. 

(C'est sûr, "mon cher artiste" en resterait tout pantois, d'être ainsi mis en valeur par un universitaire qui a pris le temps d'observer de près, et en vrai, une bonne partie de ses œuvres !)

Cerise sur le gâteau : l'illustration poétique, offerte par Daniel Schmitt, que les Niçois, Cannois et familiers du Festival du livre de Mouans-Sartoux connaissent certainement. Il fut un ami fidèle de mon père, et un amateur avisé de son travail.

Outre son contenu biographique et artistique, cet ouvrage explore ce que représente le fait d'appartenir à la "première vie" d'un artiste, et d'un homme, tout court : j'ose imaginer que d'autres enfants de divorcés, quel que soit leur âge, y trouveront du grain à moudre, sinon de la terre à modeler. 

Plus que jamais, je souhaite, en mettant ce livre entre leurs mains, que ses lecteurs ressentent une émotion semblable à celle que j'ai éprouvée tout au long de son écriture, en plus du plaisir de découvrir, page après page, une œuvre variée, éminemment originale, qui place Eugène Fidler, non seulement parmi les merveilleux céramistes de "L'âge d'or de Vallauris" mais aussi parmi les peintres les plus créatifs et accomplis du vingtième siècle. 



Illustration de couverture : L'attente 
Statuette en céramique, 1974. 


Avec une mention toute particulière pour Anne Ducros, la maquettiste qui a accompagné ce projet avec patience, disponibilité, et une très grande compétence. GRATITUDE. 

mardi 17 mai 2016

ÉVÉNEMENTS À VENIR



Il est temps de vous informer de deux dates, auxquelles j'aurai le plaisir de vous rencontrer – pour la première fois peut-être, pour une nouvelle fois sans doute – et de vous présenter mes livres. 


Le 22 mai, je serai à Nice, dans les jardins de Cimiez, dans le cadre de la joyeuse "Fête des Mai". Si vous n'avez jamais vu danser les enfants en costume niçois, c'est vraiment l'occasion de vous y rendre. Pour ensuite flâner et découvrir tous les beaux ouvrages que créent les éditeurs de la région. Réunis en association, ils participent de plus en plus à des fêtes locales. Je suis heureuse d'y être invitée. Suivez ce lien, pour en découvrir tous les détails. 


Et surtout, j'espère être présente au Festival du Livre de Nice, avec une GRANDE surprise, dont je vous parlerai très bientôt. Notez-en déjà les dates. 


À bientôt donc, ici ou là !

mardi 3 mai 2016

AU SECOURS, JE SUIS VIEILLE !



J’écoutais tranquillement la radio dans ma cuisine, comme tant d'autres le font en préparant un repas, sans me demander quel était l’âge du capitaine, ni où était le sourire de la crémière, quand soudain le navire a chaviré.