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Nous autres Niçois, ainsi que maints visiteurs de la ville, passons régulièrement devant ce lieu, souvent sans vraiment le regarder, et encore moins l'approcher.
Pourtant, c'est à son pied que se déroulent maintes cérémonies du souvenir. C'est là que nous nous sommes réunis par milliers après les attentats contre Charlie Hebdo, en janvier 2015. Entre autres. Il s'agit bien là d'un monument qui appelle la commémoration, et qui, pour cela, requiert la présence des vivants.
Nous voilà sur le point de célébrer le centenaire de la fin de la Grande Guerre, cette boucherie qui a coûté la vie à des millions d'êtres humains, et qui devait être "La der des der". Hélas. Le dernier Poilu a disparu il y a déjà longtemps. À l'époque une minute de silence avait été observée en sa mémoire dans les établissements scolaires : plus personne ne pourrait plus jamais témoigner de ce qu'il avait vu de ces horreurs. Ici, à Nice, reste ce monument.