Le 8 mars prochain sera à
nouveau le jour de la journée de la femme.
Voilà un bel exemple de juxtaposition des genres.
Il fallait les deux termes pour expliciter ce que sera cette date. Essayez d’en
enlever un, et vous verrez, ce sera bancal. Nous savons tous, et j’enfonce une
porte ouverte, là, que c’est l’union qui fait la force, et que plus on est de
fous plus on rit.
Trêve de balivernes, l’heure est grave. Depuis
quelque temps, il est question de remettre en cause ce pour quoi nous avons
passé, femmes et hommes ensemble, beaucoup d’années à nous battre. À savoir,
qu’on nous fiche la paix, à nous autres, les femmes, et que l’État, qui avait
pris le relais des institutions moralisatrices diverses, cesse de décider à notre place ce
qui est bon pour nous.
Nous avons remporté quelques batailles, grâce à des
personnes (aucun genre n’est nécessaire pour qualifier les grandes et
honorables de cette espèce) comme Simone Veil.
Nous avons obtenu beaucoup dans le domaine de
l’égalité des droits. Certes, tout n’est pas encore parfait, mais que de
progrès depuis l’année (1965 !) où nous avons pu ouvrir toutes seules un compte en
banque !
Voir ici pour les dates clefs de cette longue histoire.