Déjà petite elle faisait des gâteaux au chocolat.
De ceux que l’on apprenait à réaliser au collège pendant ces cours, dits de « technologie » dont je me demande s’ils existent-ils encore, ou s’ils ont été évacués avec les cuisines pédagogiques et les professeurs d’éducation sociale et familiale, avec qui j'ai tant aimé travailler.
Des gâteaux du genre simple à concocter, dont le professeur savait qu’ils pourraient donner envie aux enfants de continuer à faire de la pâtisserie.
Celui que ma fille avait appris à faire était fameux. Elle seule le préparait, de temps à autre, on l’adorait, on l’engloutissait vite fait, et puis elle l’a oublié… et nous aussi.
Et puis, elle n’a plus rien cuisiné de bon pendant longtemps, ni cuisiné tout court. Plus envie, ni de cuisiner, ni de pâtisser, ni de partager, ni de rien.
Et puis, lentement, elle a repris des forces, son énergie, son beau sourire, et le goût à tout.
Et c’est ainsi qu’en ce beau soir d’été, elle nous a régalés, à la lumière des bougies, d’une merveille au chocolat et aux épices, d’un délice sucré, épicé, parfaitement réussi, moelleux à souhait, sans rival. Dévoré, il a été dévoré, par une tablée ravie.
Quel dommage que cette distance nous sépare...
RépondreSupprimerVous en parlez tellement bien que je le vois, que je le sens (mais que, hélas, je ne le deguste pas avec vous !)
Amicalement
Moise