À table personne n’aime attendre un plat pendant des heures, l’appétit s’y émousse parfois. Sauf, bien entendu si on est en bonne compagnie !
Et puis, que dire de sa couverture, une fois de plus due au talent de Jacques Lefebvre-Linetzky, mon illustrateur de choix ?
Pour les autres remerciements, voir à l’intérieur, il y aura des surprises ! Du chef, naturellement.
Ce sera à vous tous et toutes de me dire si ce petit ouvrage (annoncé depuis quelque temps déjà), valait l’attente. Ses pages tournent autour des plaisirs de la nourriture et du partage, ainsi que vous pourrez le lire sur la 4ème de couverture que je reproduis ici.
Si vous décidez de ne pas quitter la table, je ne peux que vous souhaiter un très bon appétit !
Recettes à la vie, à l’amour
Ceci est un livre de recettes, mais pas au sens habituel du terme. Si ces quatorze textes tournent en effet autour de la cuisine, ou de la pâtisserie, l’essentiel est dans le contexte : évocations de souvenirs, de rencontres, de repères culturels, de plaisirs gustatifs partagés, ils sont autant de tranches de vie, d’amour et d’amitié. Ce recueil fait voyager le lecteur, gourmand de mots autant que de mets, depuis l’Europe Centrale jusqu’à la Méditerranée, en passant par les chemins détournés de l’Angleterre ou de l’Amérique, sur la trace des expériences personnelles de l’auteur. Et il y a même quelques vraies recettes à la fin !
L'idée me parait vraiment excellent, car nous oublions trop souvent la place centrale qu'occupe encore et depuis toujours la nourriture dans toutes les cultures humaines. Depuis l'exil, la tradition juive met en exergue la table familiale. Puis, dans les langues indo-européennes, il existe un tas de mots-clés dont l'étymologie tourne autour de... la vache, du lait et des produits laitiers... (cfr. http://en.wiktionary.org/wiki/Appendix:Proto-Indo-European/d%CA%B0ugh%E2%82%82t%E1%B8%97r). Toutes les cultures malais-polynésiennes sont centrées sur la nourriture, le foyer, le partage, l'hospitalité, et le rôle nourricier de la femme, surtout la matriarche... C'est là, sans doute, l'une des sources principales du pouvoir de la femme dans les sociétés matriarcales, et bien souvent dans le patriarcat...
RépondreSupprimerUn ami japonais m'avait demandé une fois, "Qui, à ton avis, a créé l'essor de mon pays?". Après quelques réponses insatisfaisantes, il m'a répondu: "Des femmes comme ma mère, qui ne disent jamais rien mais qui influencent tout..."
En vérité, le fait de voyager dans le monde nous donne tant de possibilités d'expérimenter, de près ou de loin, toute la variété de formes, et de recettes, auxquelles nous convient l'activité essentielle de nous nourrir...
PeterB