Ce fut
une magnifique semaine. Une semaine d’hommage, de célébration, je dirais
presque de béatification, tant les éloges furent unanimes à l’égard de ce beau
lycée, mais en même temps envers celui dont le nom orne son fronton, et dont
j’avais déjà parlé ici en son temps.
(Curieux, aujourd'hui, ce E non accentué, qui semble nous enjoindre d’honorer cette première victime héroïque de la Résistance française contre les nazis.
Prémonitoire ?)
En ce qui
me concerne, ce fut également une semaine de retrouvailles, et de grande émotion.
Retourner ainsi cinq jours d'affilée sur les lieux où l’on a enseigné trente (très heureuses) années
n’a rien d’anodin. Mais ce n’est pas là le sujet de ce billet, qui a pour but
de retracer les hauts faits de ceux qui vivent au quotidien dans ce lieu privilégié : les équipes éducatives et administratives, et les lycéens.
Je vous
confie donc, en toute indiscrétion, ces photos et documents divers, qui vous
donneront une idée de l’ampleur et de la qualité du travail fourni en amont par
tant d'acteurs du Lycée d’Estienne d’Orves, en me contentant de les commenter
de mon mieux, et à ma façon. Pour plus de sérieux, le site du lycée* sera LA
référence, que je vous engage à consulter régulièrement.
Le cadre
Panneaux de photos de classe dans le hall d'honneur
Éclats de nostalgie garantis.
Vitrine H. d'Estienne d'Orves
Photo ©JL+L.
Une biographie en anglais,
réalisée par les élèves de Mme Christine Chabas
Photo ©JL+L.
Un des nombreux panneaux
installés dans le hall d'honneur.
Photo ©JL+L.
La semaine a commencé avec un cross dans le parc d'Estienne d'Orves qui domine le lycée. Ancienne propriété de la famille du même nom, il a été "acquis" par la ville de Nice, et profite à présent à tous les amoureux de la nature et, en l'occurrence, aux sportifs. Ainsi que l'a dit M. Devin, le proviseur du lycée, ce fut comme au théâtre : de la pluie juste avant et, au moment du lever de rideau, le plein soleil. On connaît ma passion (sic) pour le sport, bravo à eux - mais non, je n'y étais pas. Après tout, le lycée n'a pas été nommé "Pierre de Coubertin", contrairement au vœu de certains à l'époque ! À ce propos, trois panneaux dans le hall d'honneur retracent les hésitations relatives au choix du nom de l'établissement, un parcours illustré que l'on doit aux recherches de Silvia Babucci.
J.2
En revanche, le lendemain, j'étais présente, et même conviée, pour parler à une classe de seconde de mon travail d'écriture. Leur attention et les questions si pertinentes qu'ils m'ont posées m'ont filé un sacré coup de nostalgie. Leurs professeurs, Sonia Protzenko et Linda Sixou avaient très bien préparé le terrain. Cette intervention a été suivie par celle de Mme Michelizza, la directrice de la BMVR Louis Nucéra, et ancienne élève du lycée, qui a raconté avec beaucoup de verve ses souvenirs personnels, tout en donnant envie aux jeunes présents de lire, lire, et lire encore. "Autorisez-vous", leur a-t-elle dit, "à fermer un livre s'il vous tombe des mains, mais à condition d'en ouvrir un autre tout de suite après". Saine recommandation, que Didier van Cauwelaert reformulera, sans le savoir, deux jours plus tard.
Regardez la surprise que M. le Proviseur nous a ensuite réservée : des sweat-shirts et des T-shirts XL, si amples que, chouette, enfin on va enfin pouvoir prendre des kilos sans vergogne, pour les remplir dignement. Quant à l'objet que je tiens dans la main gauche, c'est sûr qu'il va contribuer à encore augmenter le volume de ma tête et de mes chevilles !
Avec Mme Michelizza et M. Devin
Photo © Sonia Protzenko
Photo © Sonia Protzenko
Et quelle autre surprise pour moi de voir dans une vitrine de cette salle de réunion, le portrait de notre cher ami disparu, Worth Campbell, qui fut à l'origine de l'échange qui perdure entre ce lycée et Falmouth Academy, sur Cape Cod (Mass. USA)
Photo originale de W.Campbell
©Nicolas Lefebvre
©Nicolas Lefebvre
Bravo aussi à Eric Duris, qui a réalisé un reportage* très vivant, illustré par le témoignage de plusieurs anciennes élèves et professeurs du lycée. C'est là un document précieux que les ethnographes ne manqueront pas de scruter lors du bi-centenaire du lycée... Ce jour-là mes anciens collègues Robert Luminet – oui, son frère c'est bien Jean-Pierre – et Alain Biancheri seront sûrement présents pour leur faire admirer les fresques du hall d'honneur et de la cafétéria, car ils sont aussi immortels dans ce lycée que leurs travaux.
J.3
Dans la salle polyvalente du lycée, nous avons pu assister à la projection du film documentaire de Thierry Paladino "La machina" (2010) : une promenade à la fois onirique et réaliste à travers le haut-pays, lequel sert de décor à la découverte par un jeune garçon du métier de montreur de marionnettes. Au cours de ce voyage initiatique, le gamin apprend de son maître niçois (et furieusement nissart) bien des choses sur la vie, l'art, l'humour, la beauté, et les "psycho-pâtes" – comprenez les amateurs de spaghetti !
S'en est suivi un échange entre les élèves et le réalisateur. Et encore un dont le lycée aura favorisé l'épanouissement artistique.
J4.
Hélas... j'ai manqué la conférence sur la Résistance donnée par Bernard Phan, professeur honoraire au Lycée Henri IV. Je le regrette car tous en ont vanté la grande qualité. Par bonheur, je suis ensuite arrivée à temps pour assister à la prestation de Didier van Cauwelaert, ancien élève de notre lycée qui servit de cadre à son roman Vingt ans et des poussières.
Pour faire court, ce qui nous a touchés à l'occasion de cette rencontre avec les élèves et professeurs du lycée, outre un amour commun pour cet établissement d'exception et la culture qu'il dispense, c'est la passion que met cet écrivain à parler de ses lectures, et du processus créatif.
Chacun a pu le comprendre, et certains se retrouver, dans ce qu'il a décrit : des idées, certes, il en faut à tout créateur, mais celles-ci naissent de l'observation du quotidien, de la maturation, de sa propre perception du monde et, surtout, du travail fourni pour les mettre en forme.
J'ai vu les élèves prendre, en l'écoutant, la mesure de l'immense travail nécessaire pour qu'une passion en herbe ne demeure pas une friche. Sans technique, on s'en souvient, un don n'est rien qu'une sale manie... Au boulot, les minots !
À la question classique "combien de temps mettez-vous à écrire un livre ?" la réponse de Didier van Cauwelaert a été fort semblable à la mienne : 20 ans. (Moi, je réponds 60 – étant sans doute plus laborieuse, et surtout bien moins talentueuse ! )
Gentillesse, disponibilité, simplicité et générosité ont présidé à la formidable leçon de vie et d'écriture qui a été donnée ce jour-là aux jeunes, et aux adultes présents.
Journée prolongée par un cadeau offert par les professeurs et élèves passionnément impliqués dans l'atelier théâtre...
...et achevée par le concert du groupe "Notes de voyage", qui ont littéralement transporté l'auditoire. Regardez le programme, illustré par leurs autographes !
(Je ne dis rien ici des agapes royales – pardon, républicaines – concoctées par le chef et les équipes de restauration, sous le contrôle gourmand de Marc Palmaro, "notre" intendant préféré, sinon ce billet va finir par sembler louche.)
J.5
Le temps de la solennité.
Certains moments vous tirent des larmes.
Celui-ci en fut un.
Les membres de l'AMEJDAM, dont je suis, ont l'habitude des cérémonies, des discours et des musiques qui les accompagnent. De même, tout ici se déroula sans la moindre fausse note, et La Marseillaise, comme Nissa la Bella, furent superbement données par la fanfare des pompiers.
Mais jamais, je crois, jamais, Le Chant des Partisans n'a été aussi bien interprété que ce matin-là par la chorale formée par des élèves du lycée (et de quelques adultes aussi). Un seul et unique mot pour définir cet instant : parfait.
Pour clore la matinée, la conférence de Mme Rose de Beaufort et de Cyrille d'Estienne d'Orves – fille et petit-fils d'Honoré d'Estienne d'Orves – ne fit que confirmer ce que tous avaient compris au cours de la semaine : les valeurs pour lesquelles tomba Honoré sont celles qui continuent de nous tenir à cœur, et ce lycée (comme tant d'autres) sait les garder vivantes, grâce à la rigueur et à la grande humanité de son proviseur, et de tous ses personnels.
Ainsi que l'a si joliment formulé Rose, si touchante de délicatesse souriante : "Si Honoré nous voit, de là où il est, il est sûrement très heureux !"
De l'art, pour conclure ce billet.
Quelques images des travaux d'élèves, réalisés sous la direction de deux professeurs d'arts plastiques.
*Cliquez ici pour voir ce reportage sur le site du lycée, ainsi que tous les détails du programme que j'ai pu omettre.
Les photos dépourvues de © sont à mettre à l'actif de mon i-phone, à peine dirigé par mes soins - émotion oblige. Les erreurs et omissions éventuelles sont à m'imputer entièrement. Merci de m'aider à les corriger, grâce à la fonction "enregistrer un commentaire" de ce blog.
Stéphane Devin, proviseur
Sonia Protzenko, professeur d'anglais
Dans la salle polyvalente du lycée, nous avons pu assister à la projection du film documentaire de Thierry Paladino "La machina" (2010) : une promenade à la fois onirique et réaliste à travers le haut-pays, lequel sert de décor à la découverte par un jeune garçon du métier de montreur de marionnettes. Au cours de ce voyage initiatique, le gamin apprend de son maître niçois (et furieusement nissart) bien des choses sur la vie, l'art, l'humour, la beauté, et les "psycho-pâtes" – comprenez les amateurs de spaghetti !
Ambiance...
J4.
Hélas... j'ai manqué la conférence sur la Résistance donnée par Bernard Phan, professeur honoraire au Lycée Henri IV. Je le regrette car tous en ont vanté la grande qualité. Par bonheur, je suis ensuite arrivée à temps pour assister à la prestation de Didier van Cauwelaert, ancien élève de notre lycée qui servit de cadre à son roman Vingt ans et des poussières.
Les livres de Didier van Cauwelaert figurent tous
dans une vitrine située dans le hall d'honneur.
(Voir à la fin de cet autre billet d'autres détails le concernant)
(Voir à la fin de cet autre billet d'autres détails le concernant)
J'ai vu les élèves prendre, en l'écoutant, la mesure de l'immense travail nécessaire pour qu'une passion en herbe ne demeure pas une friche. Sans technique, on s'en souvient, un don n'est rien qu'une sale manie... Au boulot, les minots !
À la question classique "combien de temps mettez-vous à écrire un livre ?" la réponse de Didier van Cauwelaert a été fort semblable à la mienne : 20 ans. (Moi, je réponds 60 – étant sans doute plus laborieuse, et surtout bien moins talentueuse ! )
Gentillesse, disponibilité, simplicité et générosité ont présidé à la formidable leçon de vie et d'écriture qui a été donnée ce jour-là aux jeunes, et aux adultes présents.
Journée prolongée par un cadeau offert par les professeurs et élèves passionnément impliqués dans l'atelier théâtre...
Didier Van Cauwelaert
entouré de Claire Bosc (à droite),
entouré de Claire Bosc (à droite),
et d'Henriette Ohlund (à gauche),
toutes deux professeurs de lettres,
en compagnie de leurs talentueux jeunes comédiens.
Photo ©Stéphane Devin
...et achevée par le concert du groupe "Notes de voyage", qui ont littéralement transporté l'auditoire. Regardez le programme, illustré par leurs autographes !
(On l'aura compris, ils sont devenus les chouchous de Gratitude !)
Tout petit reflet de l'ambiance...
J.5
Dépôt de gerbes dans le hall d'honneur
Le temps de la solennité.
Certains moments vous tirent des larmes.
Celui-ci en fut un.
Les membres de l'AMEJDAM, dont je suis, ont l'habitude des cérémonies, des discours et des musiques qui les accompagnent. De même, tout ici se déroula sans la moindre fausse note, et La Marseillaise, comme Nissa la Bella, furent superbement données par la fanfare des pompiers.
Mais jamais, je crois, jamais, Le Chant des Partisans n'a été aussi bien interprété que ce matin-là par la chorale formée par des élèves du lycée (et de quelques adultes aussi). Un seul et unique mot pour définir cet instant : parfait.
Photo ©JL+L.
Témoin silencieux de notre émotion, la frondaison de ce magnifique micocoulier qui, de temps à autre, lâchait une petite feuille – sa larme végétale à lui.
Les descendants d'Honoré en compagnie
de M. Stéphane Devin, proviseur du lycée,
qui a su impulser et faire aboutir ce projet.
Photos ©J.L+L.
Ainsi que l'a si joliment formulé Rose, si touchante de délicatesse souriante : "Si Honoré nous voit, de là où il est, il est sûrement très heureux !"
De l'art, pour conclure ce billet.
Quelques images des travaux d'élèves, réalisés sous la direction de deux professeurs d'arts plastiques.
Sur cette carte de France qui voltige au gré de l'air
les divers lieux qui ont vu passer H. d'E.O
Un extrait illustré du poème d'Aragon
Variations autour d'un portrait
Travaux d'élèves, réalisés sous la direction
des professeurs d'arts plastiques du lycée,
et présentés dans la salle d'exposition.
Photos © Sonia Protzenko
Travaux d'élèves, réalisés sous la direction
des professeurs d'arts plastiques du lycée,
et présentés dans la salle d'exposition.
Photos © Sonia Protzenko
*Cliquez ici pour voir ce reportage sur le site du lycée, ainsi que tous les détails du programme que j'ai pu omettre.
Les photos dépourvues de © sont à mettre à l'actif de mon i-phone, à peine dirigé par mes soins - émotion oblige. Les erreurs et omissions éventuelles sont à m'imputer entièrement. Merci de m'aider à les corriger, grâce à la fonction "enregistrer un commentaire" de ce blog.
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Les personnes dont les noms suivent – dans un ordre dénué de logique – ont constitué l'équipe de pilotage de ce projet si abouti. "Gratitude" les remercie tous et toutes, ainsi que les élèves qui se sont impliqués à fond dans cette commémoration :
Stéphane Devin, proviseur
Sonia Protzenko, professeur d'anglais
Christine Chabas, professeur d'anglais
Bruno Canut, professeur d'anglais
(3 profs d'anglais ? No comments !)
Laurent Bonnery, collaborateur de Marc Palmaro, intendant, (il paraît que le terme actuel, c'est plutôt "gestionnaire", mais sur Gratitude on garde ses habitudes) et surtout pianiste du groupe "Notes de Voyage".
Claire Bosc, professeur de lettres classiques (et de théâtre)
Luc Berthod, professeur d'EPS (et surtout pas de gym).
Silvia Babucci, professeur d'italien (responsable des recherches aux archives sur l'historique et le "baptême" du lycée)
Fabienne Martinetti, professeur d'arts plastiques (et peut-être aussi de dessin ?)
Bruno Canut, professeur d'anglais
(3 profs d'anglais ? No comments !)
Laurent Bonnery, collaborateur de Marc Palmaro, intendant, (il paraît que le terme actuel, c'est plutôt "gestionnaire", mais sur Gratitude on garde ses habitudes) et surtout pianiste du groupe "Notes de Voyage".
Claire Bosc, professeur de lettres classiques (et de théâtre)
Luc Berthod, professeur d'EPS (et surtout pas de gym).
Silvia Babucci, professeur d'italien (responsable des recherches aux archives sur l'historique et le "baptême" du lycée)
Fabienne Martinetti, professeur d'arts plastiques (et peut-être aussi de dessin ?)
formellement à ses proches de chercher à abattre
le traître qui l'avait
dénoncé...
Qu'on se le lise !
Super ! Du beau travail et j'ai eu la surprise de retrouver Mme MICHELEZZA que je connais très bien... Souvenirs ET Merci Cathie de nous avoir conté ces belles journées et ces beaux moments - Bises
RépondreSupprimerGeorgette
Georgette, tu sais l'émotion de ces moments, nous en avons vécu une semblable lors de la réunion des anciennes du Lycée Capron. À noter, la nièce d'André Capron en fut la directrice pendant la guerre et elle a aidé à cacher des jeunes filles juives pendant l'occupation. Ceux que cela intéresse peuvent en lire l'histoire sur le site du collège Capron de Cannes, sur le site de l'Académie de Nice. Ou alors s'en faire une idée une idée grâce à Histoires floues :-)
RépondreSupprimerFormidable! Il y a eu du bon travail par les enseignants et les étudiants pour cet anniversaire.
RépondreSupprimerJ'aime bien les œuvres de Louis Aragaon et en particulier "La rose et le réséda" (et la chanson interprétée par Juliette Greco).
Bon anniversaire à tous!
Bonjour,
RépondreSupprimerMerci pour cette article.
Je suis l'un des élèves qui a chanté la chorale ce jour-là, je vous remercie pour vos compliments, j'ai moi même très apprécié faire parti du projet.
Afin de garder un souvenir de cette belle cérémonie, je cherche a récupérer l'une des photos qui a été prise avec notre groupe, il est pour l'instant difficile de les trouver puisque je n'ai vu que la votre.
J'aimerai savoir si il était possible de l'obtenir en grand format (si vous l'avez bien évidemment) ?
Je vous remercie d'avance.
Alexis,
Etudiant BTS du Lycée
Alexis : merci du message. Donnez-moi vos coordonnées via ma page publique sur facebook (Cathie Fidler), pour que je vous puisse vous envoyer par mail les photos que j'ai.
SupprimerThanks for this, Cathie. It set me thinking of the man behind the name.
RépondreSupprimerOne day when I must have been fifteen or sixteen, my mother told me that we were going to have as our house guest the orphaned son of a war hero. I have forgotten the boy's first name now, but he was the son of Honoré d'Estienne d'Orves.
I suppose this must have been arranged through my mother's good friend who had worked for General de Gaulle throughout the war; or, just possibly, through our friend and neighbour, the French Naval Attaché. Beyond that, my memory of the boy is vague. But it was your reminder of his father that set me once again reading about a man who rose above every limitation and died free.
I've had arguments about the example set by heroes, yet we would do well at this time when the very notions of courage, honour and self-sacrifice seem to have been forgotten, to remember men like Commandant d'Estienne d'Orves who gave their lives for us. And raise our children to remember our debt, valuing the freedom they won for us and striving to secure again the peace with honour that later generations have squandered.
So we can all be grateful to you and to those who took part in this commemoration.
Peter
Merci Peter, pour cette anecdote très impressionnante. Je la résume en français pour mes lecteurs non anglophones : tu as eu l'occasion à l'âge de 16 ou 17 ans de recevoir chez ta maman le fils orphelin d'un héros de la guerre. Celui-ci n'était autre que le fils d'Honoré. Ceci se produisit parce que ta maman était amie avec quelqu'un qui avait travaillé aux côtés de de Gaulle pendant toute la guerre, ou alors par l'intermédiaire votre voisin, attaché auprès de la Marine française.
RépondreSupprimerMerci également de ton soutien au travail de mémoire effectué par mes collègues du LEO, et de tes commentaires chaleureux.