Nous marchons, et laissons
notre trace sur le sable de l’univers.
Une empreinte, fugace ou
pérenne, une griffure,
Voilà ce qui reste de
nous, ici ou là.
La griffe d'Eugène Fidler sur un
pied de lampe
Certaines sont plus
marquées que d’autres.
Certaines ont le sceau du
talent.
D’autres se ramassent à la
pelle, et se jettent à la mer.
D’autres encore ont été
marquées à leur corps défendant.
Telle celle-ci.
Les artistes de la terre créent la leur.
Ils en impriment la marque sur la glaise, l’émaillent, puis la cuisent.
Telles celles-ci.
Empreintes du céramiste
EUGÈNE FIDLER
Lisse, le travail de
l’homme manque de fantaisie.
L’empreinte sans pleins
ni déliés, même peaufinée, n'est que digitale.
Toutes
sont belles, surtout quand le hasard y met sa patte...
...ou si le souvenir d’un animal
aimé perdure par la grâce de la pâte à sel.
Et
que dire de ce volatile atterré qui, peut-être, y laissa quelques
plumes ?
Le
ciment a été prompt à en capturer la beauté.
Ce sont là les petites joies urbaines que, le nez sur le pavé, on découvre pas à pas.
À
vous de les chercher, maintenant !
Et les empreintes dans nos mémoires....
RépondreSupprimer
RépondreSupprimerJe publie le joli commentaire d'Albert :
"Voilà ce que c'est de marcher en regardant ses pieds. Belle envolée pourtant, chère Cathie, la tête en l'air".