Ma passion pour les graminées a déjà été l'objet d'un billet sur ce blog. Et voilà qu'avec le mois de mai, elle se réveille sous l'effet d'un courant d'air, et de la rencontre avec ces pissenlits, dont l'image fugace a été volée tout près de chez moi.
Il suffit d'un souffle pour les disperser, on le sait, et les moins jeunes se souviennent sûrement de la couverture du Nouveau Petit Larousse illustré qui annonçait : "Je sème à tout vent".
Le contenu de ce volume impressionnant se devait en effet de semer des graines de connaissances qui, à terme, germeraient et produiraient des esprits savants, et qui sait ? cultivés. Joli défi pour un vulgaire pissenlit. Cette plante, dont la définition de mon édition (rare et très poussiéreuse de 1947) est la suivante : "Genre de composées qui se mangent en salade ; la racine de pissenlit, torréfiée, fournit la fausse chicorée. Manger les pissenlits par la racine, être enterré. Syn. de "DENT DE LION".
(NB : d'où l'anglais, dandelion)
(NB : d'où l'anglais, dandelion)