Je sais que nombre des lecteurs et lectrices de Gratitude sont très performants aux fourneaux, et attentifs à ce qu'ils achètent afin de régaler leur entourage. Comme moi, ils sont également soucieux de l'origine et de la composition des produits qu'ils choisissent.
Pour autant, au supermarché, nous ne prenons pas toujours le temps de lire les étiquettes des produits, ni les bonnes lunettes pour le faire !
Nous savons depuis longtemps qu'il existe des additifs dangereux, nocifs pour la santé, ou suspects, mais comment s'appellent-ils déjà ? Tous ces E... etc. sont-ils vraiment à éviter, ou juste des colorants naturels ? Qu'a-t-on lu dans Que Choisir à ce sujet, déjà ? Zut, le magazine n'est pas dans notre caddie...
Mais voilà qu'existe maintenant une appli géniale, pour nous faciliter la tâche. Son nom ? Yuka. Yaka l'installer sur son smartphone (eh oui), l'ouvrir, puis scanner le code barre du produit que l'on envisage d'acheter, et hop : on a toutes les infos nécessaires le concernant. Est-il excellent ? (ex : les compotes sans sucres ajoutés de Carrefour ou de Charles et Alice) ; bon ? (ex : l'émincé de saumon au thym et au citron de Petit Navire) ou carrément mauvais, comme toutes les moutardes et mayonnaises du linéaire, sauf les bio (médiocres) : elles contiennent toutes au moins 2 additifs suspects.
L'appli – gratuite, je le précise – vous informe également de la valeur calorique de l'aliment. Est-il trop gras ? Trop sucré ? Trop salé ? Un bilan de votre consommation supposée vous est ensuite proposé, sous forme de camembert. Si, si.
Vous voulez en savoir davantage ? Cliquez ici, vous aurez tous les détails (sérieux) que donne francetvinfo à son sujet. Vous apprendrez aussi que l'appli fait un tabac (sic) depuis un an, car elle est plus efficace et précise que les codes couleurs attribués à divers produits de consommation courante. Lesquels, soit dit en passant, ne sont pas renseignés du tout par certains industriels, on se demande bien pourquoi...
Certes, armé de Yuka, on passe un certain temps devant chaque rayon à s'amuser avec son téléphone, en poussant plein de ah ! et de oh ? à la lecture des défauts cachés de produits que l'on consommait en toute innocence depuis des années.
Ceux d'entre nous qui cultivent leur jardin et récoltent leurs légumes sans jamais acheter de conserves industrielles rigoleront bien de ce gadget. Les autres... à vous de voir, mais moi, j'adore. Et aussi l'idée que ce projet ait germé dans la jeune tête des fondateurs totalement indépendants de cette appli.
Une fois l'appli téléchargée, la petite équipe
vous envoie un mail de bienvenue
avec cette photo.
À droite, Julie, qui s'occupe de la comm'
Derrière, François et Benoît,
qui ont développé cette application.
Dommage qu'on ne puisse pas scanner ainsi certains de ses contemporains. Quoique, leur composition nous ferait peut-être encore plus peur que leur apparition à la télé, et que le pire des pourcentages de matières grasses de notre ex-fromage préféré...
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Dernière info, et vrai scoop : Google nous propose un truc qui s'appelle "Google Lens". En pointant son portable sur n'importe quel objet, on obtiendra toutes les infos le concernant. Par exemple, à partir d'une simple feuille, on saura la variété à laquelle appartient l'arbre dont elle vient de tomber. Et si c'est une pomme, de quel pommier elle provient. Etc.
Plus de détails :
"Grâce à Google Lens, la puissante reconnaissance d’image de Google peut renseigner sur une foule de choses en analysant le contenu d’une photo. Le cliché d’un monument ? Vous aurez droit à un mini résumé historique ou à des informations sur les horaires de visite. Une carte de visite ? Vous pourrez directement agrandir votre réseau en y ajoutant un nouveau contact professionnel. Un livre ? Vous obtiendrez des avis."
À suivre, et à installer, donc. Ou pas. En ce qui me concerne, j'attendrai que MA pomme favorite me le propose de manière conviviale pour l'adopter. Eh oui, je suis sectaire* – vous ne le saviez pas ?
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