En vol

En vol
Image de la superbe chaise de l'artiste SAB

samedi 31 août 2019

CREUSE LA TERRE, CREUSE LE TEMPS : parution officielle le 31 août 2019


ÇA Y EST : CE ROMAN EST DISPONIBLE EN LIBRAIRIE, et sur tous les sites marchands que vous connaissez bien, à compter de ce 31 août 2019 ! 

Je l'avais déjà présenté ici même en juin, en citant sa 4ème de couverture, que je recopie ci-dessous :

Margot, romancière niçoise d’origine allemande, est contaminée par les élans suicidaires d’Irène, sa dernière héroïne. Secouée par son mari Adam, puis par sa rencontre avec le vieux sculpteur Siegfried Broch, elle décide de raconter la vie de ce dernier, un homme hors du commun. Avec son aide, elle entame alors une enquête passionnante qui l’amènera à reconstituer le parcours méconnu d’une compagnie de volontaires juifs allemands engagés dans l’armée britannique pendant la Seconde Guerre mondiale. De Berlin à Tel Aviv, de Saint-Malo à Alexandrie, en passant par la Libye, la Grèce, la Crète et l’Italie, ce voyage dans l’Histoire sera aussi l’occasion pour Margot de revisiter son propre passé, tout en révélant avec un humour grinçant les faces cachées de son travail d’écrivain.  

Ce roman met en lumière la trajectoire authentique de ces engagés juifs allemands de l’AUXILIARY MILITARY PIONEER CORPS britannique, qui ont participé entre 1939 et 1945 aux combats de la Seconde Guerre mondiale, notamment en France et en Méditerranée ; mais il révèle également la manière dont les artistes éprouvent, et surmontent par le biais de la création, les tourments politiques de leur époque. 

Depuis le mois de juin, vous êtes un certain nombre à l'avoir lu, pour l'avoir acquis lors du Festival du Livre de Nice, par exemple. 

Plusieurs d'entre vous m'ont ensuite adressé des commentaires à son sujet, et j'avoue qu'ils m'ont touchée au cœur. Avec l'accord de ces premiers lecteurs et lectrices, j'en publie quelques-uns ci-dessous, dans la rubrique commentaires, non par gloriole, mais  pour vous donner envie de lire à votre tour ce roman dans lequel j'ai mis une grande partie de mon âme, et de mes intérêts... 

Pour le découvrir, en vrai, et vous le faire dédicacer, je vous invite, dans le billet qui suivra celui-ci, à consulter les événements auxquels je participerai, ou que j'animerai dans les deux mois qui viennent – en retenant déjà la date du 21 septembre, à Vence, et celle du 10 octobre, à la Médiathèque Raoul Mille, à Nice. 

À BIENTÔT !



~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ 


Vous pouvez écouter ICI l'interview détaillée que j'ai donnée à Jean-Jacques Biton pour RCN 89.3, dans le cadre de l'émission "Pause Littéraire". 

À lire également ICI le billet de Michèle Kahn. 




~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ 


NB. Avec tout ça, nul doute que ma tête va encore enfler. Heureusement, mon illustrateur favori, dont le travail a également été admiré, saura me lancer dès la publication de ce billet une de ses remarques  affutées afin qu'elle dégonfle vite fait. 


Au fait, elle vous plaît aussi, cette couverture, j'espère ?  











6 commentaires:

  1. Le premier reçu, de Mme Colette Guedj, professeur émérite à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de Nice, elle-même écrivain :
    "Quel beau livre, terrible, on n’en sort pas indemne. J’ai été tenue en haleine, j’ai eu du mal à m’arracher à sa lecture.  J’ai été subjuguée par cette histoire feuilletée, envahie d’émotion, de compassion, de révolte, et d’admiration pas seulement pour son héros mais aussi pour le travail historique vertigineux de l'auteure. Et puis hélas, d’une douloureuse actualité. Un tour de force, que ce roman polyphonique, dans lequel l'auteure "joue" des temporalités, un peu à la Faulkner (...)"

    RépondreSupprimer
  2. Celui-ci m'est parvenu de mon "boss" du web-magazine Jewpop, Alain Granat. Il m'a laissée sans voix (ce qui étonnera sûrement mes proches !). Je ne peux le soupçonner de la moindre flatterie, ce n'est pas son genre. Donc, voilà la cause de mon mutisme (provisoire, je vous rassure) :

    "J'ai dévoré ton nouveau roman, passionnant, émouvant, et remarquablement construit. Tu as réussi à rendre un hommage vibrant et empli d'un vrai souffle romanesque à ces héros trop méconnus, en y ajoutant une touche très sensible sur les affres de la création littéraire. Bref, un grand bravo !"

    RépondreSupprimer
  3. Et pour les anglicistes et anglophones, le "retour" de quelqu'un qui a connu cette période en personne, et contribué à mes recherches, il y a déjà une dizaine d'années : Peter Ghiringhelli, qui gère le fabuleux blog britannique : The Second World War. 

    "Brilliant, absolutely brilliant! A real treasure which I shall return to again and again and which deserves a wide readership. 

    A book within a book and what a vast canvas! Kristallnacht, the Shoah, the Kindertransport, the campaigns in Greece, North Africa, and Italy. And what a list of well-rounded characters!  The main ones Margot Schneider, Siegfried (Siggy) Broch, and Lisbeth Friedman. But what a supporting cast: Adam, Lucas, Nicole, Arthur, Inga, Opa, Hans Bloch, Loretta, Wolf, Wilfrid Münsinger, Becki, Joss Strauss, Simon, Pierre and Aline, Camille, Walter and Ian, Barbara, the Anderson family, Jenn, Sam, Lucia, Lior, Liam. Then there is Margot’s creation Irène, slowly bleeding to death in the bathroom. A brilliant device!

    A scene I found deeply moving was Siegfried’s waiting at a Berlin station for Lisbeth. He buys their tickets; "Siegfried a tout prévu, sauf l’imprévisible". We are not to learn the reason why Lisbeth didn’t turn up until the very end. Masterly!

    Et il a ajouté ces précieux détails personnels concernant les navires mentionnés dans ce livre :

    "The Pankration, which was sunk on 23 April 1941, just as it left Milos harbour, had a very strong French connection. It was built at Brest in 1920 by the Arsenal de la Marine and named the Deputé Charles Nortier. Then in 1935 it was sold to the Greek line Demetrius N Koufas & F J Soteriades and renamed. 

    I had a personal experience of the troopship Devonshire and sailed in her to Hong Kong in 1949. It was the last troopship to use hammocks, I still have my boarding pass 4 Lower L, this was in the very bowels of the ship and when I read of Siggy been on her I couldn’t help but think that anyone who had been on the lower decks wouldn’t have stood a chance had the ship been torpedoed. 

    But there are some quite funny parts and expressions, ‘fraternisation horizontale’ brought back memories of my time in Germany in 1948. 

    Undoubtedly, Cathie, your best work yet.” 

    RépondreSupprimer
  4. Mme Anne Juranville, agrégée de philosophie et psychanalyste, elle-même auteure de nombreux ouvrages m'a également demandé de publier pour elle son commentaire :  

    "Cathie Fidler entraîne le lecteur dans sa recherche passionnée, celle d’une romancière se faisant biographe imaginaire. Elle tisse avec bonheur une fiction romanesque qui emprunte à la vérité historique — l’épisode réel de l’engagement de jeunes volontaires juifs allemands dans l’armée britannique lors de la seconde guerre mondiale. La coloration légère du roman généreusement, joyeusement inspiré par la rencontre du vieux sculpteur juif, ce personnage hors du commun, n'en creuse pas moins des parts de nuit, décisivement les tourments inséparables de toute création."

    RépondreSupprimer
  5. On peut lire aussi dans le numéro d'"Information Juive" de juillet-août le long et bel article qu'a consacré à ce roman le Pr Albert Bensoussan, un écrivain dont je ne cesse d'envier la plume magique.

    RépondreSupprimer
  6. Après avoir lu Histoires floues, La Retricoteuse, Le Présent du Passé, je suis devenue une fidèle lectrice des ouvrages de Cathie Fidler. J'ai tout d'abord été attirée par les titres, pleins de mystères et de découvertes. Et celui de son dernier roman, Creuse la terre, Creuse le temps, a tout de suite éveillé ma curiosité. L'importance de la terre et du temps est remarquable dans l'ensemble de l'œuvre de Cathie Fidler, où le passé rencontre le présent, où la terre joue un rôle prépondérant, la terre où l'on nait, celle où l'on vit, celle où l'on aime, où l'on souffre, ou bien même encore, celle qui invite à la création littéraire ou artistique (cf Eugène Fidler - Terres mêlées, biographie du père de Cathie).

    Dès le début du roman, je me suis laissé emporter par l’humour de Margot, la narratrice, par ses remarques pleines d'ironie et d'amusement, ou de doute et de curiosité, par la pertinence des dialogues et par la mise en abyme d'un incroyable récit, celui de la vie de Siegfried Broch, marquée par la deuxième Guerre Mondiale.

    Margot, elle-même auteure, est toujours en quête de situations inédites, drôles ou tristes, qu'elle semble traiter avec une étonnante sincérité.
    Au départ, elle est en train d'écrire un roman dans lequel elle est profondément impliquée, un récit qu'elle vit intensément, viscéralement, avec Irène, le personnage principal, en proie à des idées suicidaires et des réflexions métaphysiques, lorsque sa rencontre avec Siegfried Broch, un vieux sculpteur juif allemand, vient révéler la force de sa volonté créatrice.
    Margot va mettre l'histoire d'Irène de côté, et écrire la biographie de cet homme au parcours peu ordinaire. Elle va s'engager complètement, souffrir avec Siegfried, pour obtenir des détails sur sa vie, pour le forcer à retracer son passé étape par étape, tragédie après tragédie, pour reconstituer tout ce qui a marqué sa vie, et pour, petit à petit, gagner son affection, à force d'un travail intense de recherches dans les archives et autres sources d'informations sur la deuxième Guerre Mondiale et sur le travail de mémoire.

    Car, c'est cela que j'ai le plus apprécié dans ce roman : la qualité des travaux de recherches de Cathie Fidler pour parvenir à écrire une biographie détaillée et fidèle à l'Histoire, à trouver une multitude de renseignements sur des faits et des événements dont j'ignorais tout, en particulier l'existence de cette compagnie de volontaires juifs allemands, qui se sont engagés pour combattre dans l'armée britannique pendant la deuxième Guerre Mondiale. Le parcours de ces hommes, dur et méconnu, fait voyager le lecteur à travers des villes et des pays alors en guerre, à travers des moments tragiques de l'Histoire. La vie de Siegfried Broch semble tellement vraie, tellement authentique, que le lecteur est happé par le suspense de son histoire.

    Mais l'intérêt de ce roman ne réside pas uniquement dans l'approche d'une biographie. Le rôle joué par Margot Schneider, à la fois narratrice et écrivaine, sert un procédé littéraire captivant, par le biais duquel le lecteur est amené à découvrir le travail de l'auteure, l'accomplissement d'une tâche immense qui ne laisse aucun répit tant qu'elle n'est pas terminée, les difficultés auxquelles l'écrivaine doit faire face, pour parvenir à retrouver son équilibre dans la vie de tous les jours.
    La dernière page de cet ouvrage est d'une richesse déchirante extraordinaire.

    RépondreSupprimer