2020 ! QUELQUES MATIÈRES À RÉFLEXION

Et voilà ! 2020 nous attend, avec son sac de mystères, d'imprévus, de petits bonheurs, de tendresses à partager, de mots doux, d'images insolites du quotidien, pour qui saura les attraper. 

Vers vous, mes fidèles de Gratitude, vont celles de ces visions que j'ai eu plaisir à saisir au fil de l'année écoulée. Elles sont toutes tramées de matière, et matières à réflexion. 

En effet, c'est bien là ce dont nous aurons tous et toutes besoin dans les temps à venir. Un peu, beaucoup de réflexion, afin de donner du sens au quotidien, et ne pas nous laisser déborder par des émotions négatives. 

On y va ? 

En janvier commence la saison

de la concoction de la marmelade

d'oranges amères 
offertes par des amis généreux. 

Peu appétissante à ce stade 1, avec
son sachet de pépins bien ficelé, 

elle se transformera en l'espace de 3 jours, 
(avec un passage le cul en l'air :) 

en une douceur incomparable. 

Février reste dans le jaune,

quand le ciel se mêle de ressembler 
à du mimosa mâtiné de bigarades.

Une façade niçoise qui semble s'être mise 
au diapason de mon humeur hivernale. 

Cette trouée sur la mer, en mars, annonce 
sans doute le changement de saison...

"April in Paris", 

où même les oiseaux 
sont prisonniers du béton... 

Mais prenez quelques instants 
pour écouter ceci, qui me contredira.

Tandis qu'à Nice, c'est le temps qui est honoré, 
par ces petits galets

ré-incustrés, un à un, avec patience,
 sur l'esplanade du Château, 

tout comme ceux, ci-dessous, du sol 

de l'Abbaye de Saint-Pons rénovée. 

La patience des hommes, artisans artistes,

nous fait rêver en juin à l'été à venir,  

face à ces fleurs immortelles
cueillies sur son parvis :

Il en va de même à la Villa Kerylos, 
à Beaulieu-sur-Mer,
dont les propriétaires-mécènes 
ont été ainsi honorés.  

Ci-dessous, en juillet, à Berlin : 
La pierre brute n'oublie rien des meurtrissures
infligées aux hommes par des balles de fusil,
et elle est conservée en l'état pour
que tous s'en souviennent.

En août, à Evian-les-Bains, 
lumineuse exposition au Palais Lumière, 
de l'artiste verrier Yan Zoritchak 
Tout devient beau, vu à travers son œuvre,
et, littéralement, matière à réfléchir !

Éclipse Bleue, verre moulé, taillé, poli,
80 x 76 x 20cm, 2006




En septembre, l'été niçois, lui, 
ne s'est pas éclipsé,
il est encore là, 
en bleu sur bleu sur fond bleu.





Ça vous fait réfléchir, ça ? 

Non, ces initiales ne proviennent pas de Californie.
Vous les verrez incrustées dans le sol,
devant la Bibliothèque Raoul Mille*,
qui fut jadis la Gare du Sud
d'où partait la ligne 
Nice-Digne.
(Sud de la France, bien sûr !)

*J'y fus conviée en octobre, 
pour une rencontre
auteurs-lecteurs.



Voyez-vous, comme moi, 
deux arcs-en-ciel de novembre 
dans le ciel niçois ? 




Nuit fraîche de décembre à Rauba Capeu.
La lune nous y nargua de son halo.



Jacques Lefebvre-Linetzky,
en articulant son univers autour 
d'un bout de bois flotté,
nous fait voyager au-delà du réel...


Voilà maintenant, pour en finir avec 2019 
et bien commencer 2020, 
deux images inhabituelles :



L'eau a dévasté la région en fin d'année. 
Nos pensées vont vers ses victimes. 
Le Paillon, royal ici pour une fois, 
se déverse avec beauté dans notre Méditerranée.
Méconnaissable, mais porteur de l'espoir que
la sécheresse ne gagnera pas. 

Je clos ce billet avec mon image fétiche de l'année :
les plus jolis petits pieds du monde !
(Et il n'y a pas besoin de trop réfléchir 
pour les adorer :)

Belle et heureuse année 2020
à vous toutes et tous ! 
Que votre moisson personnelle 
de belles images
vous réjouisse chaque jour,
et nous unissent dans la paix !