MES COUPS DE CŒUR NIÇOIS

Aujourd'hui, je vais vous faire part de divers coups de cœurs visuels et gourmands, glanés lors de mes balades en ville. J'y trotte de plus en plus, avec de plus en plus de plaisir. 

Un superbe ginkgo biloba 

a illuminé le square Wilson

pendant ces dernières semaines

En effet, Nice change, et se fait plus belle chaque jour. 

Bien sûr, cela ne s'est pas fait sans encombres et encombrements, mais je me réjouis chaque jour un peu plus, à mesure que je découvre le résultat de ces travaux, pour certains pharaoniques. 

Le tramway, bien sûr, qui ressemble par endroits à un métro, en mille fois plus beau, plus propre, plus confortable, avec ses escaliers mécaniques, ses ascenseurs et ses lumières douces et claires à la fois. 

Et puis il y a ses rues, désencombrées et longées de végétation... enfin, encore en cours d'achèvement parfois :

Il y a quelques jours, le trottoir n'était pas terminé devant un de mes lieux de prédilection : BAØ-Lab Café (39, rue Pastorelli), dont la carte et l'ambiance sont un must pour les petites faims, ou les rencontres autour d'un café. Il vous est proposé des plats végétariens et bio absolument délicieux, concoctés avec des produits locaux, pour la plupart. Le décor y est ravissant, et le service d'une grande gentillesse. Que demander de plus ? 

Idem rue Gioffredo, où j'ai découvert un autre endroit de perdition pour les gourmandes, car on trouve là des scones aussi bons que dans un pays que j'aimais beaucoup dans le temps (hélas) et ils sont bio, en plus ! Tout y est bio, du reste. C'est une (très) petite cantine sympathique, où les gens qui travaillent dans le quartier viennent volontiers prendre leur pause. 

Le Country Store, 42 rue de l'Hôtel des Postes
Tous les détails sont sur son site

Quel régal tout cela, 
et pas que pour les papilles  ! 

Les trottoirs, une fois achevés, 
cela peut donner cela

Je me suis promenée avec plaisir dans tous ces quartiers ré-aménagés, en intégrant dans mon circuit la rue de Lépante, demeurée dans son jus : la différence sonore m'a étourdie. Une rue étroite, à double sens, comme l'étaient les autres il n'y a pas si longtemps. On a hâte de la quitter — mais en s'arrêtant avant chez Mama Baker, dont les pains et les viennoiseries bio justifient que l'on s'y rende. 

Près de la Bibliothèque Romain Gary (également rénovée récemment), un jardin a été inauguré, derrière l'entrée de la nouvelle station de tram' Durandy. Une fois la végétation étoffée, il   sera magnifique aussi. 

Si vous vous demandez ce que c'est... il s'agit d'un

assemblage de carreaux de verre qui révèlent les 

entrailles du tram souterrain, et reflètent ce qui

les surplombe.

Une très bonne idée a été d'y placer une "boîte à livres" dans laquelle chacun peut déposer des livres, ou en prendre, à son gré. 

La station de tram "Durandy", vue de dos, n'est pas mal non plus... Pour rappel, la ligne 2 du tramway prolongée jusqu'au Port Lympia a été inaugurée ce samedi 14 décembre. (Plus d'images à ce sujet en cliquant ici). 

Changeons de quartier, pour admirer, Boulevard Gambetta, la façade exceptionnelle de La Rotonde, un immeuble conçu par l'architecte Georges Dikansky. 

Certes, celui-là n'a rien de nouveau, mais ce dernier rayon de soleil sur la façade valait bien que je vous le re-montre, non ?

En fait de nouveauté, il faut tout de même signaler que le Musée des Beaux-Arts Jules Chéret, situé avenue des Baumettes, est en cours de rénovation. 

Sous la direction de Johanne Lindskog, sa nouvelle conservatrice, plusieurs salles ont été repeintes, les accrochages revus, et le résultat en est renversant. Cela, dans ce bâtiment magnifique, dont les sols attirent toujours l'œil comme autant d'aimants. 

Ensuite, cette salle jaune, un éblouissement...

... qui met en valeur un magnifique tableau de Charles Camoin (1879-1965), intitulé "Terrasse à Saint-Tropez", dont notre guide d'un soir, la conservatrice de ce musée elle-même, nous a confié les clefs : cette huile sur toile illustre le changement de relation à la nature de ceux et celles qui commençaient à prendre le temps de la regarder, avec l'oisiveté des touristes, dans un cadre méditerranéen encore préservé. Sur l'eau, un pointu, et un pêcheur. Deux mondes qui se côtoient sans pour autant se rencontrer. 

(Je ne peux bien sûr montrer ici toutes les nouvelles salles, mais vous encourage vivement à redécouvrir ce beau lieu, dont les couleurs et merveilles artistiques vous raviront.)

Cette superbe soirée, organisée par l'Association Artamis,  s'est achevée sur ce spectacle universel – Nice n'ayant, paraît-il, pas encore le monopole de la lune !  

De jour, Nice reste la ville des fleurs. Pour preuve, cette première éclosion de mimosa, saisie sur la Promenade du Paillon...

... et ce dernier tableau, un bouquet de roses, fraîchement rapporté du Cours Saleya, où mon fleuriste favori les vendait pour 6 euros 4 euros (!) les dix... Je pense vraiment que la vie est plus belle ici que partout ailleurs, mais que cela reste entre nous !