Ceux et celles qui ont lu HISTOIRES FLOUES savent que ce qui m’intéresse au plus haut point
c’est le comportement des êtres en temps de crise. À mon fils qui se moque
(gentiment) de moi parce que nombre de mes écrits ont pour cadre la dernière
guerre mondiale, je réponds souvent que ce n’est pas juste ses horreurs qui me
touchent, mais tout un contexte trouble qui
a mené des êtres ordinaires à des comportements inattendus, et donc
intéressants.
En vol
mardi 26 mars 2013
jeudi 21 mars 2013
ESCAPADES LITTÉRAIRES PASSÉES, À VENIR, ET DU NOUVEAU POUR BIENTÔT !
J’ai beaucoup de chance,
et la chance de savoir l’apprécier.
J’avais annoncé sur ce blog ma participation à la 1ère
édition de FEMIN’AUTEURES à Antibes, dans le cadre de FÉMIN’ARTE, 16ème
édition. La journée a eu lieu, elle s’est bien passée, et elle a été couverte
par le journal local, en voici la preuve !
Merci à la Médiathèque Albert Camus, et à Véronique
Balleret, pour leur accueil chaleureux et souriant. Et aux comédiennes-liseuses
qui ont fait découvrir aux visiteurs des extraits de nos livres. Superbe idée !
Et puis, comme toujours, il y a de belles
rencontres et des retrouvailles sympathiques.
Tout d’abord, autour de la table du déjeuner, j’ai
fait la connaissance de Catherine Videau, enthousiaste et ravissante ambassadrice de l’île
Maurice, et auteur d’un guide éco-responsable, que vous trouverez ici.
Après ça, il ne reste plus qu’à programmer un
voyage. Les amis de La Réunion, vous me recevez toujours ? :)
Ensuite, j’ai rencontré et écouté un(e) auteur(e) que je
ne connaissais que de nom, Olympia Alberti, dont la culture et l’enthousiasme
vous laisse pantois(e).
Entre-temps, j’ai eu l'occasion d’avancer mon
tricot bleu.
LA RETRICOTEUSE méritait bien cela !
Et pour finir, grâce à l’énergie de Laurence Dionigi, qui a organisé cet événement avec compétence et
gentillesse, j’ai eu des contacts avec les responsables d’un site intitulé LE P’TIT ÉCRIVAIN, qui est lui-même en contact avec la Jeune Chambre Économique de
Fréjus-Saint Raphaël. Et voilà que je suis invitée à y intervenir le 19 avril,
dans le cadre d’un café littéraire à la Librairie Charlemagne, sur le thème de « la littérature féminine ». Ahrghhh. C’est quoi ça ?
Vous en saurez davantage sur ma définition de la
chose si vous venez m’y soutenir le moral ! J’y parlerai des femmes qui
ont écrit en langue anglaise – en me promenant du 18ème siècle à nos
jours. Cela en 20 minutes, un vrai marathon !
Vous, que je sais curieux et curieuses, regardez ici, et vous y trouverez aussi en avant-première une information qui me
réjouit d’avance !
Une dernière chose, plus proche dans le temps et
susceptible d’intéresser mes lecteurs niçois : la venue à la Cinémathèque
de Nice du réalisateur hongrois Itzvan Szabo (accents manquants) – qui y
donnera une leçon de cinéma ce vendredi 22 à 19 heures. Surtout ne manquez pas,
la semaine prochaine, le film SUNSHINE, il est bouleversant.
Pour demain soir, réservation
conseillée, il n’est peut-être pas trop tard !
lundi 11 mars 2013
ASCENSEURS EN SÉRIES
Nous connaissons tous des
gens qui se refusent à prendre un ascenseur, et même à l’emprunter ! Ils ont
l’appareil en horreur.
Ce n’est pas le cas des
héros de séries télévisées, et encore moins de leurs réalisateurs, qui ont
compris les vertus de l’engin. Certes, ils ont eu de beaux exemples en la
matière, avec des films tels que Ascenseur pour l’échafaud, et tous ceux qui dans un genre plus aventurier, nous ont
montré des héros intrépides prêts à toutes les acrobaties pour sortir d’un
enfermement devenu périlleux. Une fois le surhomme suspendu dans le vide de la
cage, ou en équilibre instable sur le toit de la cabine elle-même chancelante,
il ne reste plus aux spectateurs terrorisés qu’à se jurer de ne plus jamais
monter que par les escaliers. Je ne les énumère pas, vous les avez tous vus.
Mais voilà que les séries
s’y sont mises, aux scènes d’ascenseur, avec une efficacité redoutable.
Je les avais déjà
remarquées dans Mad Men. Elles y sont
récurrentes, montrant en plan frontal, fixe, des personnages figés – côte à
côte, impassibles. Leur conversation est, soit arrêtée de manière abrupte quand
ils entrent dans la cabine, soit cryptée, afin que leurs compagnons provisoires
ne les captent pas. Les portes se referment d'un coup, tel un rideau cinématographique, nous laissant parfois pantelants sur le palier, ou face à nos personnages, tandis qu'ils regardent la porte fermée, et la caméra. Bel artifice.
D'autres fois, serrés dans son
enceinte, les héros y voient leur désir exacerbé - surtout si la pulpeuse
Joannie se tient à leur flanc. La haine, l’envie, l’hostilité y sont également tangibles,
en silence.
Mais cette proxémique est
multiforme. Dans une saison de Mad Men,
le liftier noir joue un rôle
intéressant. Sa proximité quotidienne avec les puissants n’est que factice, et
superficielle. Quand ces derniers tentent de le mettre dans leur poche, pour
des raisons fort vénales, tout l’arrière-plan social de la période saute au
visage du spectateur. L’ascenseur est une bombe à retardement.
Une nouvelle série anglaise
est arrivée sur ARTE la semaine dernière : THE HOUR. Et je ne suis pas la seule
à avoir vu un brin de parenté entre celle-ci et Mad Men, même si certains la nient.
Se déroulant dans les
années cinquante, en pleine guerre froide, elle relate les débuts d’une
émission d’investigation, à la BBC : The Hour, justement. Son héroïne, Bel Rowley, (Romola Garai) en est la
productrice, mais, comme dans Mad Men, le vrai héros est le
contexte de l’époque. Décors soignés, détails fignolés, costumes plus vrais que
vrais, bureaux d’époque - et ascenseur incontournable. Sauf que les scènes y
sont variées et épicées de plans montrant les personnages de dos. Cela fait un
peu penser à ces publicités pour des micro-ondes, où l’on voit le visage de la
ménagère en train d’enfourner son plat : où sommes-nous donc pour la voir
sous cet angle ? Si nous voyons le derrière des personnages en train de
sortir de l’ascenseur, nous sommes tout puissants, et nous aurons accès à
toutes les informations qu’eux-mêmes recherchent. Quel tour de force, et
de passe-passe !
Le suspense de cette série
ne fait que commencer. Chouette. Je vais guetter les scènes d’ascenseur, et je
parie que vous en ferez autant.
Dans la vraie vie, je prends
l’ascenseur, et je bénis son existence, mais je regrette que le néon blafard
qui surmonte un miroir impitoyable n’y soit pas remplacé par une douce lueur
rose. Le matin, en me regardant descendre, je supporterais mieux l’absence de Jon
Hamm (Don Draper), et même celle du jeune et
séduisant Ben Wishaw (Q dans Skyfall !)
On peut toujours rêver, ça
ne mange pas de pain.
vendredi 1 mars 2013
LULI BARZMAN et LA PROVIDENCE
L’an dernier j’ai rendu
compte, ici même, de l’expo photo de Luli Barzman, intitulée TUTU DANS LA VILLE.
L’artiste récidive cette
année, au même endroit, et c’est un nouveau bonheur que de découvrir ces
travaux si originaux, regroupés sous le titre :
FRUTOPIES ET AUTRES PASSIONS
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