Qu’attendons-nous d’un roman ? Que, bien écrit, il nous
entraîne à découvrir de nouveaux lieux, d'autres époques, des personnages hors du commun, et
pourtant humains, qu’il nous instruise tout en nous distrayant, qu’il nous
fasse poser des questions que l’on se dit être essentielles ? Oui, certes,
tout cela à la fois. Un roman réussi, c’est une capsule d’émotions et de
satisfactions. Mais un roman qui vous donne l'impression de rajeunir à mesure que vous le lisez,
ça, c’est plus rare !
Pourtant, en plus de tout le reste, c'est bien ce que j’ai ressenti à la
lecture de LA CLANDESTINE DU VOYAGE DE BOUGAINVILLE, de Michèle Kahn.
Il raconte, ainsi que nous en informe la 4ème de couverture*, l’exceptionnelle aventure (vécue) d’une
jeune femme, Jeanne Baret, embarquée dans le tour du monde scientifique de M. de Bougainville, aux côtés de son amant, le médecin naturaliste bressan Philibert Commerson.