En vol

En vol
Image de la superbe chaise de l'artiste SAB

dimanche 10 novembre 2019

C'EST YUKA QU'A GAGNÉ !


Les fidèles de Gratitude se souviennent sûrement de cette info concernant l'application Yuka, publiée en mai 2018. C'était



Depuis, cet outil a "décollé" et se trouve même concurrencé par d'autres applications du même genre, dont je découvre seulement maintenant l'existence : Metronaut, Wilov ou Minitopo. Toutes sont d'ailleurs récompensées par Apple, car ce sont les vedettes de son AppStore. La preuve que les consommateurs sont de plus en plus vigilants, et demandeurs de transparence. 

Mais, surtout, si vous êtes observateur lors de vos balades en ville, vous aurez remarqué à quel point cette évolution de nos comportements affecte à présent les industriels eux-mêmes, et bien entendu leur communication. 

Alors qu'au début on sentait les fabricants plutôt embarrassés face à cette soudaine prise de pouvoir des consommateurs, voire inquiets de leur avenir, voilà que certains  vont se servir de cet espion pour promouvoir leurs produits, garantis clean, inoffensifs. Joli retournement de situation !

Pour exemple, cette affiche, photographiée en vitesse à Nice, Bd Grosso. 

Oui, mais bon, cela dit que 98% des
ingrédients sont bien notés... 
quid des 2% restants ?
(Cliquez sur l'image pour l'agrandir) 

Les grandes enseignes elles-mêmes s'y sont mises, comme Carrefour, qui collabore avec Too Good To Go, afin de mieux gérer les dates de péremption des produits alimentaires, et d'éviter le gaspillage alimentaire. (Plus d'infos en cliquant )


Et c'est qui qui va y gagner ? Eh bien, c'est nous !

Continuons donc à "yukater" ce que nous achetons, afin d'à améliorer la qualité de notre alimentation, et celle de notre environnement par la même occasion. 

***

Je dis ça... et puis, comme tout le monde, je me suis laissé séduire par un shampoing censé améliorer la qualité de mes cheveux (dur défi), sans le soumettre à l'épreuve de Yuka. 

Le résultat, après quelques jours d'utilisation ... je ne vous le détaille pas, mais l'appli Yuka, consultée (un peu tard) me décrit ce shampooing comme carrément "mauvais" , et noté 0/100, car contenant un agent susceptible de causer (entre autres maux) une dermite de contact. 
Ah, c'était donc cela ? 



Même en rinçant bien, 
il doit en rester des traces, 
donc : "méfi" !

Yuka propose une alternative :
un shampoing solide à la camomille,
dénué de silicone nocif et de sulfate nocif 
qui irrite le cuir chevelu. 
(Je ne cite délibérément pas les marques ici)


Le dilemme demeure : certains produits sont efficaces mais toxiques. D'autres sont très sains, mais leur efficacité est moyenne... 

Conclusion : si on ne peut pas gagner sur tous les tableaux, on peut toujours essayer !



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire