Ce n’était vraiment pas le moment.
Des corrections à faire en veux-tu en voilà, de nouveaux projets à mettre en forme, des emails à envoyer à droite et à gauche, et même au milieu, un carnet d’adresses à consulter dix fois par jour --- et toc, la panne, l’ordi qui mouline, en hyperventilation, cardiac arrest, je demande en urgence NSF, les gaz du sang, et c’est moi qui tombe dans les pommes, ou presque, quand je m’entends dire : « Devis sous 48 heures, et réparation …. La semaine prochaine ? »
Non, ce n’était vraiment pas le moment, mais est-ce jamais le moment pour une accro de se faire sevrer ?
Une vraie horreur. Je ressens illico les symptômes du drogué en manque, et me jette aussi sec sur la méthadone du macmaniaque en cure de désintox : mon petit bijou d’i-Pad.
Je l’adore. D’abord parce que c’est le cadeau que m’ont offert les deux hommes de ma vie. Ensuite parce que je le trouve BEAU, mince et léger. Il se glisse à mes côtés, avec discrétion ; il me permet de consulter mes messages ou facebook à toute heure, sans déranger personne. Et finalement, parce que j’ai appris à aimer lire au lit des livres légers, légers, qui n’encombreront jamais ma bibliothèque, et dont les pages couleur sépia sont un baume pour mes yeux.
Alors, en cas de crise, comme celle que j’ai décrite plus haut, je me rabats vite fait sur mon joujou… Pour m’apercevoir que ce n’est que cela, un joli joujou, qui ne peut pas remplacer mon clavier parfait, mon écran de rêve, mon macbook adoré… En tout cas, pas complètement.
Mais heureusement, mon mec préféré a le cœur à partager. Et me voilà à pianoter sur le clavier de son immense ordinateur, afin de partager cette émotion rare : Comment une catastrophe majeure peut se transformer en un incident mineur – with a little help from my husband !
Livre livré !
RépondreSupprimerEt merci à Florence et Laurence qui veillent bien tard pour que tout se passe bien pour les auteurs.